L'hiver est trop présent et glisse dans mon cœur.
Je le sens pointer sur moi son douloureux labeur,
Qui m'invite à chercher dans la brise du matin,
Cet émoi révélant le bon chemin.
Je ferme les yeux et j'écoute le vent,
Dans les arbres et jamais je me lasse,
Du tendre souvenir d'un merveilleux moment,
De tendresse qui me hante, et quoi que je fasse,
Ton image me revient sans cesse et me tourmente.
J'aime ce doux printemps aux cheveux roux volant,
Dans une brise et glissaient, délicatesse ardente,
Vers l’affection engloutissant mon cœur en acclamant,
L'espoir que ce court moment dure longtemps,
Afin de ne plus oublier ce tendre et doux instant.
Richard Gehenot