Découvre cette Terre ouverte à tous les délices.
De ce rude hiver, le printemps d’où saura naître,
Le pollen se transformant en un tendre bien-être.
Ô voit donc cette douceur trouver le pur calice
Sur tes lèvres, comme ces fleurs dans un verger.
Entends mon cœur battre et fêter le doux sacre,
D’une ardente explosion virant en action de grâce,
Cette douceur, qui en soit, commence à germer.
Et de l’heureux hasard voulu de cette renaissance,
Chaque battement m’offre cette pulsion que j’adore,
Dont seul un doux parfum de printemps sait éclore,
Et trouver en soi la tendre douceur et l’abondance.
Pourquoi cette obscurité pesante ?
Ne lève jamais ce voile persistant !
Chaque jour qui s’écoule,
Voit un coeur qui s’écroule.
Dick GEHENOT