Le minimalisme (ou art minimal) est un courant de l'art contemporain, né dans un groupe de plasticiens au début des années 1960 aux États-Unis, basé sur le principe de l'économie maximale des moyens.
Interprété comme une réaction au débordement subjectif de l’expressionnisme abstrait et à la figuration du pop art, l'art minimal s'inspire du célèbre principe de l’architecte Mies van der Rohe «Less is more» (« Moins c'est plus »),
Le minimalisme définit une forme d'art qui se caractérise par un travail dans les trois dimensions qui ne se réduit ni à la peinture ni à la sculpture. Les œuvres ressemblent à des sculptures mais sont plus proches de la peinture. Elles sont appelées seulement "objets spécifiques" par Donald Judd dans son texte manifeste de 1965. Même les monochromes de Franck Stella ne sont pas considérés comme des peintures car ces œuvres "donnent une impression de plaques". La définition minimale de Judd est que le travail est tout simplement de "l'art" et plus précisément de "l'art visible"[1].
François I.Kovacs
LES SCULPTURES MODULAIRES
L’évolution permanente de sa recherche déclenche une inspiration nouvelle qu’il nomme « modules polyvalents ». Il s’agit de sections de cubes réalisées selon les règles du constructivisme ayant lui-même une valeur esthétique. Le but de l’artiste est de construire une pièce qui, par superpositions ou alignements, et suivant les espaces aménagés donne naissance à une variété infinie de formes et d’aspects. Il réussit ainsi, avec un nombre réduit de modules, à créer une quantité impressionnante de variantes.
source : wikipedia