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 Une anomalie gravitationnelle à 200 millions d'AL

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azur84
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Une anomalie gravitationnelle à 200 millions d'AL Empty
MessageSujet: Une anomalie gravitationnelle à 200 millions d'AL   Une anomalie gravitationnelle à 200 millions d'AL EmptyVen 2 Déc 2016 - 18:32

Selon les calculs des astronomes, à environ 200 millions d’années-lumières de notre Terre se trouve une anomalie gravitationnelle émettant une puissance infinie. Des centaines de milliers de galaxies y sont attirées, de sorte que les astronomes l’appellent « le Grand Attracteur ».
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Ce n’est pas quelque chose de visible à l’œil nu et la force qu’elle émet ne peut pas être perçue par nos sens. Notre Terre est pourtant attirée par elle. Cette force a été découverte par les astronomes il y a 40 ans lors de l’élaboration du fond diffus cosmologique, et aujourd’hui encore, sa cause reste inconnue.

Le Grand Attracteur est la source de cette mystérieuse force géante, qui se situerait au centre du superamas de l’Hydre-Centaure.

Les astronomes ont déterminé depuis les années 1970 la vitesse du Grand Attracteur, notre galaxie tournant autour du Grand Attracteur à la vitesse de 216 millions de kilomètres par heure (6000 km/s). La localisation, la nature et l’origine du Grand Attracteur ne sont à ce jour pas encore déterminés avec certitude, tel que le rapporte CBS (18/08/2016).

La zone d’évitement derrière la Voie Lactée

Selon les rapports, ce Grand Attracteur pourrait se situer derrière la galaxie tout en restant difficilement détectable, étant bloqué par un grand nombre d’étoiles, de gaz, de poussière et d’autres matériaux au centre de la Voie lactée. Cette zone de la Voie lactée étant difficile à détecter, a été appelée la « zone d’évitement ». Les scientifiques ont réussi à découvrir à l’aide de rayons X de nombreuses galaxies dans la région de la zone d’évitement (une région inaccessible aux télescopes).

Une anomalie gravitationnelle à 200 millions d'AL Tatasurya-2
Des centaines de galaxies se cachent derrière la Voie lactée. (Capture d’écran d’une vidéo de l’ICRAR)

Dans le numéro de l’Astronomical Journal de février 2016, les astronomes de l’International Center for Radio Astronomy Research (ICRAR) ont déclaré que le radiotéléscope de l’observatoire de Parkes a soudainement pu découvrir des centaines de nouvelles galaxies dans la zone d’évitement. Les astronomes ne pouvaient pas expliquer pourquoi ces galaxies étaient restées si longtemps inaperçues.

Les astronomes avancent que les nouvelles découvertes sur ces facteurs de galaxies pourraient aider à expliquer la formation du Grand Attracteur.

La puissance du Grand Attracteur

Le rapport explique que la portée du Grand Attracteur est si large qu’il est difficile à décrire avec des concepts classiques, et qu’il est donc nécessaire de comprendre son rôle sur la galaxie.

Le Grand Attracteur est situé au centre du superamas de l’Hydre-Centaure. Le superamas de la Vierge tourne autour de celui-ci, affectant d’autres amas de galaxies dans le voisinage, ainsi que le mouvement des centaines de milliers de galaxies. La portée du Grand Attracteur serait d’environ 400 millions d’années lumière.

Une anomalie gravitationnelle à 200 millions d'AL Superamas_vierge
Carte du superamas de la Vierge. Le Groupe local au centre comprend la Voie lactée parmi plusieurs dizaines de galaxies. (Wikimedia Commons)

Le mouvement du Grand Attracteur

Le superamas de galaxies de la Vierge n’existe pas isolément, lui et le superamas de l’Hydre-Centaure formant le superamas Laniakea qui occupe un diamètre de l’espace d’environ 520 millions années-lumières.

Le Grand Attracteur n’est pas dans un état statique, il se déplacerait pour suivre le superamas Laniakea et le superamas de Shapley.

Dans l’univers, des amas de galaxies comme les superamas de Laniakea et de Shapley sont presque illimités en nombre.

source : epochtimes.fr
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azur84
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Une anomalie gravitationnelle à 200 millions d'AL Empty
MessageSujet: Le sprint de la Voie lactée à travers l’espace enfin expliqué   Une anomalie gravitationnelle à 200 millions d'AL EmptyJeu 2 Fév 2017 - 16:35



Mais pourquoi notre galaxie fonce-t-elle à 2,3 millions de km/h, et notre système solaire avec ? Après des décennies de débat, la réponse vient de tomber : c’est en bonne partie à cause… d’un grand vide !

Le temps de lire le titre de cet article, vous avez parcouru près de 1 000 km sans rien sentir. Car la Terre et le système solaire suivent notre galaxie, la Voie lactée, dans sa course effrénée à travers l’espace. Vitesse de croisière : 630 km/s. Cela, les astronomes le savent depuis des décennies. Mais c’est tout récemment qu’une équipe internationale (dont des chercheurs du CNRS, du CEA et de l’Université Lyon-1) a compris pourquoi.

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Le centre de notre galaxie, la Voie lactée. Celle-ci parcourt plus de 55 millions de kilomètres par jour en direction d’un superamas de galaxies situé à 600 millions d’années-lumière. © Nasa/ESA/G. Brammer


Une première hypothèse soupçonnait l’attraction gravitationnelle exercée par un groupe d’amas de galaxies, situé à 150 millions d’années-lumière, puis celle du superamas de galaxies de Shapley, à 600 millions d’années-lumière. Problème : même à eux deux, avec leurs millions de milliards d’étoiles, ces deux suspects n’étaient pas assez costauds pour attirer aussi fortement notre Voie lactée. Et puis celle-ci ne se dirigeait pas exactement dans la bonne direction.

L’étude qui vient d’être publiée dans le tout premier numéro de la revue Nature Astronomy a trouvé le coupable là où on ne l’attendait pas : dans la direction opposée. Et il ne s’agit pas d’un condensé de matière, mais d’un vide monstrueux. Au lieu d’attirer la Voie lactée et ses plus de cent milliards d’étoiles (et, aussi, la galaxie d’Andromède), ce vide la repousse.

Voyage sur les « fleuves de matière »

Comment les chercheurs ont-ils obtenu ce résultat ? En réalisant une carte des déplacements de la matière visible et invisible. Le rayonnement micro-ondes émis dans la prime jeunesse de l’Univers nous parvient aujourd’hui de tous les côtés. En étudiant par où il arrive le plus vite et par où il arrive le plus lentement, on peut connaître le sens et la vitesse de déplacement de notre galaxie.

Mais les scientifiques sont allés plus loin. Ils ont analysé ces données pour des milliers de galaxies proches. « Nous avons identifié le déplacement de “fleuves de matière“ », précise Hélène Courtois, astrophysicienne à l’université Claude-Bernard Lyon 1. Or la matière s’éloigne des régions vides pour se précipiter vers les régions de l’espace contenant plus de matière.

Conclusion : les régions très lointaines de l’espace nous attirent autant qu’elles nous repoussent. Match nul. En revanche, l’influence de la concentration d’amas de galaxies de Shapley, qui nous attire, a été confirmée. Mais une grande région de vide, non identifiée jusqu’à présent et qui nous repousse, est venue s’ajouter à l’équation. Voilà l’explication de notre course folle enfin complète. Pas d’inquiétude cependant : vu les distances qui nous séparent de Shapley, aucun risque de collision n’est à craindre.

Les scientifiques ont au passage gagné un nouveau mystère à explorer : que contient réellement la région quasi vide qu’ils ont découverte ? Seule certitude : depuis que vous avez commencé à lire cet article, vous avez parcouru environ 40 000 km… soit l’équivalent d’un tour complet de la Terre !

Fabien Maréchal

source : nationalgeographic.fr
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